Coach ou coaching ? Question d'écoute réponse éthique...

Coach sportif, coach de vie, coach scolaire, coach de carrière, d’affaires, de performance, coach en entreprise, coach agile ou spécialisé  dans le relationnel, la communication, le post burn out, la gestion de projet ou l’entreprenariat… ou encore coach auprès de public spécifiques tel que les couples, les hauts potentiels, les dirigeants d’entreprise, etc. Comment s’y retrouver et comment choisir ?

Des « coachs » il en existe énormément et dans de nombreuses disciplines, dans de nombreux secteurs de la vie privée ou professionnelle. Parmi cette pléthore de personnes, d’aucune, se présentant comme tel, vont en réalité vous donner des conseils, leurs conseils. Ils vous diront peut-être que faire et comment, en apportant « leurs » solutions miracles… dans le genre « fais comme ci, fais pas comme ça »… Certaines seront d’avantage des thérapeutes (ou, là aussi, supposé tel) et travailleront d’avantage les aspects psychologiques de vos projets de vie. D’autres encore seront en réalité des formateurs ou des consultants.

Ils en seront mêmes quelques-uns sans aucune bienveillance ni empathie à votre égard, qui ne prendront pas en compte votre authenticité, ne respectant pas vos capacités ni ne questionnant vos ressources. Ceux-là ne seront pas nécessairement à l’écoute de vos réponses pour faire surgir vos solutions et vos actions… Ou pire, ils vous placeront dans une situation de dépendance matérielle, financière ou temporelle vis-à-vis de leur savoir-faire.

Comment reconnaitre qui est quoi ?

Pour comprendre qui est quoi plutôt que qui fait quoi, je vous propose de vous emmener dans mon ancienne vie. A la base, je suis journaliste. Pour le devenir j’ai suivi une formation reconnue, donnée par des journalistes professionnels et compétents. J’y ai appris et intégré les règles déontologiques et l’éthique de cette profession, ainsi que la manière de la pratiquer. J’ai appris à « être journaliste » et non pas seulement à « faire de l’information ». J’ai veillé sans cesse à respecter ces règles, ces pratiques  et à me remettre régulièrement en question, pour rester en concordance avec l’objectivité et la neutralité de la diffusion d’information.

Lorsque j’ai décidé de changer de trajectoire (notamment suite à certaine forme de diffusion de l’information ne correspondant plus à mon idéal) pour devenir formateur et ensuite coach, ce rapport à la responsabilité dans l’accès aux savoirs est resté présent. Il en va de même pour l’interconnexion entre les trois formes de ces savoirs : la connaissance d’un sujet (le savoir ou la « théorie »), son application ou mise en pratique (le savoir-faire) et la façon de l’utiliser, de le porter dans sa manière d’être (le savoir être). Le respect du lecteur et ensuite des participants aux formations et de mes clients en coaching fait partie de savoir-être                                  

Chacun peut soigner les « petits bobos » de ses proches, mais tout le monde ne peut se présenter comme infirmer ou médecin.  Quiconque peut défendre ses droits, mais ne peut pas pour autant s’auto-proclamer avocat, car l’accès à ces professions est strictement réglementée. A l’inverse, tout comme quiconque peut se dire journaliste et « fabriquer de l’information », quiconque peut aujourd’hui s’afficher coach et pratiquer du coaching. Ces deux professions ne sont en effet pas protégées.

Or, comme dans l’information de presse, il y a aussi une différence entre « faire du coaching » et « être coach ». Le coach professionnel a lui aussi suivi une formation certifiante dans des écoles de coaching reconnues et accréditées. Il a lui aussi été certifié par ses pairs, pour valider un savoir, un savoir-faire, mais aussi un savoir être.

Dans ma conception et mon objectif de vie personnelle et professionnelle de favoriser l’accès aux savoirs, ce savoir-être est indispensable et indissociable des deux autres. Chacun peut faire du sport, mais tout le monde ne peut pas se prétendre sportif et encore moins sportif professionnel… Moi le premier ! Comme pour le sportif, le coach professionnel est aussi dans une démarche d’entrainement continuel. Il poursuit sans cesse sa formation. Il est accompagné par des supervisions pour interroger et parfaire ses savoirs théoriques, ses pratiques et son éthique de coach. C’est là un des principaux gages de garantie qui permettent de les distinguer des coaches autoproclamés.

Développeur d’authenticité

Ces différents aspects du coaching professionnel se retrouvent notamment dans l’attitude éthique de coach, dans 11 compétences précises, déterminées et validées par les associations de coachs professionnels… Au même titre que les cadres définies par les journalistes ou d’autres professions.

Ces attitudes et ces compétences, cette éthique et ces certifications peuvent donc être des critères objectifs pour guider le choix du coach qui vous accompagnera. Sa spécialisation, ses méthodes de coaching et la confiance mutuelle qui s’installera, entre vous et lui et inversement, en seront d’autres. Le choix de son coach est donc une alchimie objective et subjective entre sa congruence et la vôtre, entre ses domaines ou spécialisations et vos projets personnels ou professionnels spécifiques dans l’une ou l’autre de vos sphères de vie et à des moments précis de votre propre cheminement.

A mes yeux, le but du coach professionnel est de vous accompagner dans ce cheminement pour vous rendre autonome. Il est là comme partenaire de projet pour vous faire valoriser vos compétences, contourner ou surmonter vos obstacles et développer les actions que vous avez choisi.  Il adopte une écoute active et approfondie, une présence humble et bienveillante pour être apte à rebondir sur vos propos et vous faire parvenir à votre objectif. Il est là pour vous garantir un processus de construction et de développement de vos idées, solutions et actions.

C’est son rôle. Ni plus ni moins. Il n’est ni super héros ni magicien. C’est vous-même qui l’êtes. Il est là pour questionner vos réponses. Ses questions visent à faire révéler les solutions qui vous conviennent, qui sont adaptées et authentique car elles vous correspondent.

C’est sa responsabilité. Ni plus ni moins. La vôtre, si je puis dire, sera d’estimer librement, notamment sur base de ses formations, ses pratiques, ses attitudes et ses certifications, le ou la coach-e qui correspondra à l’authenticité et l’autonomie que vous recherchez… pour construire et développer, en partenariat et en sécurité, votre propre projet personnel ou professionnel.